Derrière le miroir

Au Sénégal, comme dans d’autres pays de l’Afrique, plus la femme est ronde, plus elle considérée belle. Être mince est plutôt vu comme un signe de maladie ou de malnutrition. Les jeunes filles trop «maigres» peuvent même se faire gaver avec du lait pour qu’elles engraissent. Une femme ronde est considérée comme noble et élégante.

En Asie, le teint bronzé n’est pas valorisé comme ici. C’est plutôt un teint pâle qui est recherché, représentant la jeunesse, la féminité et la richesse. En fait, avoir le teint bronzé fait référence aux paysans travaillant dans les champs et donc, aux plus pauvres. De nos jours, le but n’est pas nécessairement de blanchir le visage comme le faisaient les Geishas auparavant, mais bien de viser un teint pâle, lumineux et uniforme, en évitant le bronzage.

Dans la jungle amazonienne, ce sont les femmes qui travaillent durement dans les champs qui sont considérées comme belles. Ainsi, par leurs efforts et leur générosité, elles apportent les vivres nécessaires à leur famille. Le corps se forme et se muscle par le travail, ce qui témoigne de la force et de la vigueur de la femme. Dans la culture indigène, la rondeur et les muscles constituent des éléments de beauté très valorisés.

Les hommes de la religion Sikh ne peuvent tailler leur barbe, leurs cheveux ou leurs poils en raison de leur religion. Leurs cheveux sont retenus par un peigne (kangha) qui est un symbole de propreté et qu’ils portent en permanence sur eux. Ils portent également le turban qui maintient les cheveux propres, tout en leur permettant de se distinguer. Pour beaucoup d’hommes dans le monde, c’est la mode et la culture locale qui déterminent le port de la barbe ou de la moustache.